La journée de solidarité doit-elle être travaillée ou non ?

Le lundi de Pentecôte, ou la journée de solidarité

La journée de solidarité implique pour les salariés une journée de travail supplémentaire, généralement non rémunérée. Pour les employeurs, elle entraîne une contribution qui leur incombe, connue sous le nom de « contribution solidarité autonomie » (CSA), et qui est destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Cette journée de solidarité est habituellement fixée au lundi de Pentecôte, bien que cette date ne soit plus obligatoire depuis 2008.

Une question d’engagement pour les salariés du privé et les agents publics

Depuis sa mise en place en 2004, la journée de solidarité est devenue un pilier important pour financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Mais qu’en est-il de son application concrète pour les salariés du secteur privé et les agents publics ?

Les modalités de la journée de solidarité dans le secteur privé

Pour les salariés du secteur privé, la journée de solidarité est généralement fixée le lundi de Pentecôte. Ce jour est considéré comme travaillé, mais il est souvent aménagé d’une manière particulière. Certains employeurs choisissent de le transformer en jour de congé supplémentaire pour leurs employés, leur offrant ainsi une opportunité de profiter d’un long week-end. D’autres entreprises préfèrent organiser des actions solidaires ou des activités de bénévolat pour leurs salariés, leur permettant ainsi de contribuer activement à la société tout en renforçant la cohésion d’équipe.

Généralement, dans le secteur privé, la journée de solidarité consiste en une journée de travail supplémentaire non rémunérée sur l’année. Les options pour accomplir cette journée sont les suivantes :

  • Travailler pendant un jour férié qui était auparavant chômé, à l’exception du 1er mai (comme le lundi de Pentecôte).
  • Utiliser une journée de RTT (Réduction du Temps de Travail).
  • Adopter toute autre modalité permettant de travailler 7 heures qui étaient initialement non travaillées (comme travailler un samedi, par exemple).

 

À noter : les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires ou complémentaires.

L’accomplissement de la journée de solidarité dans le secteur public

Dans la fonction publique, la journée de solidarité se traduit par une journée de travail supplémentaire non rémunérée. Elle peut être accomplie en respectant l’une des modalités suivantes :

  • Travailler le lundi de Pentecôte ou un autre jour férié qui était auparavant chômé (à l’exception du 1er mai).
  • Supprimer une journée de RTT (Réduction du Temps de Travail).
  • Opter pour toute autre méthode permettant de travailler 7 heures qui étaient initialement non travaillées, à l’exception de la suppression d’un jour de congé annuel (par exemple, travailler une journée supplémentaire en dehors des périodes scolaires pour les enseignants).

 

Les acteurs du secteur public doivent s’efforcer de trouver des alternatives appropriées pour respecter cette journée de solidarité tout en veillant à ne pas supprimer un jour de congé annuel. Cela garantit que l’effort de solidarité est accompli tout en préservant l’équilibre travail-vie personnelle des fonctionnaires.

Autres particularités à connaître sur cette journée solidaire

Si la journée de solidarité est fixée un jour férié, les travailleurs mineurs, eux, ne sont généralement pas concernés, car le travail des salariés de moins de 18 ans est interdit pendant les jours fériés, sauf dans de rares exceptions. Toutefois, si un accord collectif désigne un jour non férié comme journée de solidarité, les partenaires sociaux devront se prononcer sur les conditions dans lesquelles les jeunes salariés accompliront cette journée.

En ce qui concerne les salariés à temps partiel, la limite de 7 heures de travail pour la journée de solidarité sera réduite de manière proportionnelle à la durée de travail prévue par leur contrat (par exemple, pour un salarié à mi-temps, la limite sera fixée à 3,5 heures). Les heures travaillées au-delà de cette limite seront normalement rémunérées selon les dispositions légales et conventionnelles en vigueur.

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